Avertissement.

Chers lecteurs, parfois les textes se jouent des ordres que je voudrais pourtant leur donner et s'affichent dans des tailles variables, à leur gré. Je ne prétendrais pas exceller dans le print mais c'est moins catastrophique que dans le numérique!!!

dimanche 1 mars 2015

Mon typomètre Didot à télécharger...



S’il est assez aisé de trouver quelques outils à la mesure anglo-saxonne, les règles typographiques au point Didot sont plus rares sur la toile. En effet, le point de François-Ambroise Didot ne regarde plus que les amateurs (et collectionneurs) de vieilles casses de plombs fondus sous nos latitudes. J’ai fait quelques acquisitions de matériels britanniques (fontes pour Adana) ; le douze – le multiple est le même dans tous les systèmes fondés sur la division du pied en pouces, etc. – est différent. Il en serait de même si un jour je dégotais des sortes du nord de l’Italie ou si je me trouvais en présence de caractères de l’Imprimerie Nationale ; le point y est cette fois plus grand et flirte avec les 0,4 mm. Freinet, dont je reparlerai un de ces jours, proposait une valeur de 0,359 mm. J’ai notamment un Gill « schoolbook » de cette époque de l’École Moderne Française mais je n’ai pas vérifié – les adeptes des méthodes de Célestin Freinet se fournissaient aussi chez Monotype…

Pour rappel, le point en vigueur à l’époque de l’impression typographique (en France, notamment) mesure 0,376 mm. La valeur de 0,3759715104 soient 2 points de pied-du-Roi, a été arrondie par les industriels. Le point Pica, lui, est plus petit, j’y revenais dans un article précédent.

Aussi, pour équiper mon kit d’initiation à la composition typographique (COMING SOON !), j’ai dessiné un typomètre à imprimer et que je plastifie pour mes (futures) activités avec mes élèves. Bon, c’est modeste ; on n’y trouve pas toutes les grilles d’interlignages et autres déploiements de calculs utiles au transfert de telle composition, mais cet outil de fortune servira à découvrir simplement la valeur du point pour un premier contact avec la typo. En jet d’encre sur un papier surfacé ça passe mais il faut que j’essaye de le sortir sur une machine plus fine…
 
 

La graduation en haut est en Cicéro (ou douze) soient 12 points didots. En dessous, les centimètres... 

Autrement, j’ai trouvé un outil à télécharger à l’adresse suivante : http://www.visorion.fr/mais-quel-corps-est-ce/  Ce n’est pas une règle à proprement parler, mais imprimé sur un transparent,  cette planche permet de distinguer les corps de fonte historiques dans une page imprimée en typo. On trouve sur ce site de très belles réalisations dont une réédition des Essais de Montaigne ou encore le Traité de la Typographie de Fournier (Henri pas Pierre-Simon), tout ça recomposé à l’identique et relié avec soin. Il y a aussi quelques articles très sympas dans des champs proches de ceux qui m’inspirent dans mon petit journal.

Plus proche des standards actuels (en pica, donc) cette suite de règles toutes plus fournies les unes que les autres (il n’y plus qu’à y intégrer un compte-fil !!!) La présentation est assez rigolote : http://graphism.fr/tlchargez-votre-rgle-typographique-typomtre-simplement-gratuitement/

Je rapporterai à mesure des opérations la mise en œuvre de mes dispositifs d’initiations auprès des étudiants. C’est pour bientôt…
 

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