Avertissement.

Chers lecteurs, parfois les textes se jouent des ordres que je voudrais pourtant leur donner et s'affichent dans des tailles variables, à leur gré. Je ne prétendrais pas exceller dans le print mais c'est moins catastrophique que dans le numérique!!!

dimanche 15 mai 2016

Trop tendance!


 
L’autre jour, pendant que je surveillais des étudiants dans une salle, d’autres planchaient à côté sur un sujet qui m’a régalé et qui me conforte encore dans mes délires monomaniaques. En cette période d’examen, laissez-moi vous montrer le sujet de recherche créative des BTS Design Graphique…



 
Quelle joie ! Quel bonheur !

D’abord j’ai une pensée pour tous mes contemporains, mes collègues, pas mal de mes amis, sans parler de certains de mes proches qui ont fait un sport de se foutre gentiment de moi quand – et ils me provoquent pour ça – je pars dans telle ode au caractère mobile et à l’imprimerie typographique. Mon emphase est connue et on rit quand je plonge sur la première amorce pour déballer toute ma passion pour ces vieilles choses que la majorité juge parfaitement désuète quand elle ne la méprise pas au plus haut point d’indifférence.

Une pensée aussi pour mes étudiants à qui je propose de composer quelques lignes « à l’ancienne », de mettre les mains dans la casse, puis de monter des compos avec de la lino pour imprimer quelque création en typographie. À ceux qui s’éclatent. Aux autres qui n’en voient pas trop l’intérêt, peu conscients parfois de la nécessité d’éclairer le présent à la lanterne du passé.

Enfin, à ceux qui adhèrent et partagent ces plaisirs et ces formes merveilleuses. À tous ceux – sont-ils plus clairvoyants ? – qui sentent, ou tout simplement qui voient ces formes se déployer de nouveau ; oui, LETTERPRESS GO ON ! On’n’on’n’on, si, si!
 

 

J’imprimais il y a peu un nouveau lot de cartes à échanger avec les gens que je rencontre autour de ces beaux métiers de la typo. Je m’inspirais d’une citation imprimée par Rick von Holdt, qui partage sa passion et ses savoirs depuis son atelier, The Foolproof Press, dans l’Iowa. Ça fait (en français) : « Je n’ai pas commencé ma vie comme imprimeur typo, j’ai juste eu beaucoup de chance. »
 

 

Alors voilà le sujet proposé aux candidats libres de la session 2016 (Recherche créative U5, 1ère partie) : Le « letterpress » anglo-saxon à l’honneur au Musée de l’Imprimerie et de la Communication Graphique – dont je contais ma visite cet été sur le blog. Et bim ! Je ne vais pas non plus me vanter d’être un tendanceur devin tant le phénomène est manifeste. Une simple mode ? Je ne pense pas. Un authentique mouvement, impulsé chez nous par quelques jeunes graphistes qui lâchent un peu leur Mac pour s’enticher d’une platine T à boule rouge, qui trouve ses racines aussi, et surtout, outre Atlantique où les pratiques et les réseaux sont autrement plus développés.
 
 
 



Je n’ai pas vérifié la programmation du Musée de Lyon pour la saison 2016-2017. Y-aura-t-il effectivement une célébration du genre letterpress ? Ce serait bien utile pour restaurer le sens même du terme qui ne se limite pas au clichage polymère mais porte bien toutes les dimensions de l’impression typographique, y-compris la composition aux types mobiles.

Profitons-donc de cette réjouissante sensibilisation que j’ai fêtée en pressant quelques formes en bois avec trois bouts de plombs et une petite gravure à hauteur. Parce que j’ai beaucoup de chance de faire ça !
 


 

*


Tous les plaisirs…

Parce qu’une bonne surprise n’arrive jamais seule, la deuxième partie du sujet était dédiée au basket !!! Et c’est qui qui attend le deuxième sacre de Golden State – et pleure l’élimination des Spurs par OKC ? J’ai peut-être arrêté le basket depuis que Jordan est à la retraite (cf. Le hip-hop c’est mon pote, l’Atelier, Buffet des anciens élèves, Institubes, 2003) mais bon, quand même… Pour finir, j’ai retrouvé mes chaussures de street-ball (malheureusement c’était pas des Adidas 95) et mon vieux poster de Mondial basket – je préférais ce titre à 5 Majeur à l’époque… Mon mini ballon Spalding acheté aux Halles. Ma casquette Starter NBA, on me l’avait chourée en colo…  Amateur de sneakers, j’avais aussi des Jordan VII grises et noire (les "bordeaux" en anglais dans le texte) mais elles ont craqué depuis. Alors, white men can’t jump ?
 

 
Parole, c’est pas moi qui ai fait le sujet !!!

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