#PucesTypo7

 

Et ouais, on y était !     #PucesTypo    #PucesTypo7
 

Quelques retours sur cette dense et belle journée passée au Campus Fonderie de l'Image à Bagnolet...   

La photo parfaite où on ne reconnait personne sauf les auteurs. Donc, à droite, c'est Alex. Et puis les autres, je peux les balancer, c'est tous mes collègues de DG de Sèvres, Estienne, Garamond. Moi, je bavarde au fond avec le chef des opérations au Campus; mais c'est la famille (sans légende) !!! Seul regret, ce beau tableau écarte du champ mes copines de Montereau, Brigitte et Dom qui m'ont fait tellement plaisir en me rendant visite ce samedi. Bises à elles ! 

 
Mon camarade Alexandre [@typomètre] et moi, nous étions pris par la main pour tenir boutique et présenter ainsi nos premières productions. On était là aussi pour raconter notre aventure, notre parcours encore initiatique et c'est surtout ça l'essentiel.

On a offert aux visiteurs d'éprouver l'expérience typo en amenant une petite presse Freinet, une casse et tous les jouets qui vont avec pour goûter au geste du compositeur puis à l'impression typo.

Le scénar était le suivant: partant d'un texte de Tardieu sur l'outil –  qu'Alex avait déjà composé il y a longtemps – il s’agissait d’intervenir dans ses lignes en substituant telle intervention aux mots de l’auteur. On avait préparé le texte au préalable comme les supports, qui avaient reçu une petite illustration. Nous pensions, aussi ambitieux que naïfs, que nous pourrions gérer telle intervention pour, systématiquement, la débarrasser et proposer le texte initial à chaque nouveau participant. On s’est fait déborder et le texte à conserver tout au long de la journée ses sympathiques transformations ; parfois une ligne ou deux, un mot, sa signature même. C’était drôle.

Le texte initial tiré sur la petite presse. Le résultat n'est pas exceptionnel sur ce matériel d'origine scolaire mais ce n'était pas là l'essentiel. Il a permis malgré tout aux curieux de faire l'expérience de l'impression typo de manière complète. Ci-dessous, certaines modifications, en italique, dans le texte primaire et l'œuvre des visiteurs qui ont imprimé eux-mêmes...

 

Ce qui est particulièrement réjouissant, c’est que tout le monde, dans tous les âges, a pu se retrouver à pousser le rouleau de la presse. Cette dernière comme la casse aura produit son effet. Cette magie, dont votre serviteur est toujours envouté, des caractères mobiles, savamment assemblés, encrés et foulant le papier a, je crois, opéré ce samedi.

Beaucoup d’étudiants, curieux de se représenter comme de matérialiser ce moment de la typo se sont prêté au jeu. Mais aussi des plus petits, des graphistes, même un « vrai » typo qui, lui, n’a pas eu à regarder le plan donné aux visiteurs pour piocher avec une jubilation certaine dans la casse !

Avec tout ça, on n’a pas vraiment eu le temps d’aller à la rencontre de nos co-exposants. J’ai pu bavarder avec Benjamin Guyet [les Éditions de l’Etau] dont j’adore le boulot. On a su, entre deux pauses clopes, échanger avec les camarades – tellement sympathiques – d’AdeleType à Lyon ; les nantais de La Casse, dont on a déjà parlé sur le blog. Salut à eux ! Puis, c’est pas si désagréable, nous étions installés entre Michel Wlassikoff (co-auteur avec Alexandre de Futura, une gloire typographique) et les éditions riso 476 ; Etienne Robial et Maxime Barbier nous encadrant pour notre plus grand bonheur. Enfin, juste en face, 3oeil proposait leurs premières éditions, charmantes.

Merci Dom pour les photos!!!


Bon, c’est une bonne opération, réalisée par un staff au Campus aux petits soins – big up à eux ;) À remettre !!! Peut-être dès les Puces de l’illustration en décembre au prix de nouvelles réalisations dans mon catalogue naissant mais qui s’étoffe avec le coup de collier qu’on s’est mis pour présenter deux ou trois bricoles aux Puces.  

Un super samedi avec pleins d’amis. Le typo’top, comblé !


 
>>> ne manquez pas de lire le post de mon camarade sur typomètre.com !