…Topos tombe à l’eau.
Avertissement.
Chers lecteurs, parfois les textes se jouent des ordres que je voudrais pourtant leur donner et s'affichent dans des tailles variables, à leur gré. Je ne prétendrais pas exceller dans le print mais c'est moins catastrophique que dans le numérique!!!
dimanche 3 juin 2018
jeudi 1 mars 2018
Mémoire de métier
Les ateliers de Brodard et Taupin, il y a fort fort
longtemps. Aujourd’hui ce sont de très jolis lofts en lisière du Parc des
Capucins. Notez qu’Abel Leblanc, meunier entre autres de ses activités, et à
qui les columériens reconnaissants dédièrent cette place, fit bâtir des moulins
– on en reparlera à propos du papier – dont ceux de Pantin, légués à la Ville
de Coulommiers. Mais c’était une affaire de blé…
En clôture de mon roadtrip imprimerie-typo ligérien qui
m’a mené de Tours à Nantes, se tenait ce samedi l’assemblée générale de la
Maison de l’Imprimerie/Musée vivant de la typographie de Rebais. Une
association à laquelle j’ai le plaisir de souscrire depuis deux ans et qui
participe de mon initiation à ces choses et métiers (un peu) perdus. J’y
rencontrai, outre les cadres et amis habituels, d’autres membres, anciens
imprimeurs, légataires d’une mémoire au combien précieuse. Aussi suis-je
reparti de cette réunion riche de nouveaux fragments et représentations de
l’atelier typo…
lundi 1 janvier 2018
mardi 7 novembre 2017
On avance ?
Robert, il a pas le zeb à Tariq...
Vous l’aurez remarqué – ou pas, par défaut –, je ne
suis pas très prolixe sur ce canal ces dernières semaines. Mais, voyez-vous, on
ne peut pas tous faire en même temps, et moi, en ce moment, je FAIS, justement.
Aussi, quand on fait, on cause moins. J’ai bien un ou deux sujet.e.s en tête
mais je suis tout à mon imprimerie, et ça me va. Pour autant, j’en laisse
quelques traces sur ces autres canaux, d’un autre usage, que sont les réseaux
sociaux. Mon Instagram, auquel vous avez accès sur la gauche du présent fil est
autrement fourni et témoigne de mes petits travaux.
...Que du vieux, mon pote !
Si je saisis quelques lignes, ce n’est pas tant pour
rassurer un lectorat dont la confidentialité n’a d’égal que l’exclusivité – je vous
aime… tous autant que vous êtes – mais parce que telle actualité m’y précipite comme
ces dessins retrouvés dans un récent ménage et qui m’avaient manqué à une
époque précise. En effet, l’histoire de ma petite entreprise est intimement liée,
et pour toujours, à de tristes événements exactement contemporains de mes
premières initiations (à l’encre, s’entend). J’acquis ma première casse il y a
trois ans, tout juste. De là tout est parti. Ce n’était pas le plus tragique
des mois de novembre – le suivant devait l’être. Il me fallut encore quelques
semaines pour enfin presser quelque chose. L’occasion toute donnée était les vœux
à partager à l’orée de 2015. Je venais d’acquérir mon premier rang, un peu de
plomb fondeur et beaucoup de matos Kis ; de la m*rde, autant dire, mais
une assez grande variété de formes copiées du catalogue Bauer. C’est à cette
époque que nous connûmes une violence qui demeure vive. Cette violence a
beau être alimentée à fréquence continue depuis, cette incursion là devait me
toucher particulièrement.
En remaniant le template du blog cet été, j’ai remisé
le petit crayon au sommet duquel brulait – et elle brûle toujours – une flamme.
Pas celle du souvenir mais plutôt de la foi en certaines valeurs, en la culture,
la connaissance, la lumière en somme contre l’obscurantisme. Ce n’était pas un cierge,
d’abord parce que je n’en ai pas fumé depuis une éternité, et puis parce que ce
n’est pas le genre de la maison. Pas une bougie ; trop ‘Candle in the wind’, et puis on fête
pas ces anniversaires. On y pense pourtant, à date. Et on n’est pas encore en
janvier qu’on emmerde encore Charlie !!! Le sixième pilier de l’Islam… Si,
si, c’est marrant ! Ce matin, un éditorialiste d’Inter concluait à ce
propos sur la concomitance de la pertinence et de l’impertinence ; comment
la première peut être à l’origine de la suivante. Aussi, le prêcheur attrapé
comme l’arroseur arrosé (aaahh, c’est un peu sale, là) fait une bonne première.
Et ça fait des menaces… de mort.
Moi j’y pense tout le temps à ce foutu mois de janvier.
C’est sans doute aussi le fait d’une sensibilité particulière, de « métier ».
Mes premiers instants d’imprimeur, et puis longtemps avant eux, la fête de l’Huma,
Presse-citron à Estienne… Ou plus récemment, un déjeuner avec des anciens
linotypistes du Monde et/ou de l’Huma (encore) à la Saint-Jean-Porte-Latine ; Claude
Lecossois, auprès de qui je trouve ma première casse et qui me parle de
Renaudot et de la Gazette…
Ces dessins, ils me les avaient laissé dans les marges de Cactus 98, un hors série de l'Humanité Hebdo, qui recouvrait alors l'Huma Dimanche. Une compil' des meilleurs dessins de l'année par Martin, Jy, Tignous, Soulas, Luz ou encore le regretté Charb...
Bon, j’ai retrouvé les dessins perdus qu’ils donnèrent
au jeune fan il y a vingt ans, ces grands maîtres – et qui sont pas tous cannés !!!
Que ceux qui sont debout griffonnent encore leurs croquis acides, et,
fussent-ils amers pour certains, ils sont notre culture, notre esprit et notre
liberté.
L’histoire ne finit pas dans une imprimerie. Elle commence
avec elle.
dimanche 3 septembre 2017
Mon voyage à Nantes
Vacances studieuses, vacances heureuses. En juillet, j’ai
passé une semaine de rêve entouré des trésors et de leurs gardiens experts au
musée de l’imprimerie de Nantes pour m’initier à l’impression… sur caillou !
mardi 22 août 2017
Lectures estivales... y compris pour l'automne
Honoré de Balzac au crayon litho. Une illustration du Charivari...
Aurais-je été le dernier à ne pas l’avoir lu que je l’aurais
avoué, à défaut de m’en vanter, sans complexe. Même si mon collègue Manu,
curieux de mes agitations typographiques au lycée, a pu s’étonner – le taquin –
de ce que les Illusions perdues ne
figuraient pas dans mes lectures, je lui sais gré de m’avoir rencardé sur ce
joli morceau de la Comédie humaine.
vendredi 23 juin 2017
C'est comme le Port-Salut...
L’inscription sur cette poignée coquille, ça fait très joli – plus encore quand on dépouille les casses pour décorer ses meubles de cuisine – mais ça n’aide pas le compositeur comme certains de ces rares indices gravés dans le métal des formes utiles… 'FTF' pour Fonderie Typographique Française.
Enfin, pas toujours !
Quelques rares exemples de marquages « en option »
sur les formes typographiques glanées dans l'atelier…
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