Avertissement.

Chers lecteurs, parfois les textes se jouent des ordres que je voudrais pourtant leur donner et s'affichent dans des tailles variables, à leur gré. Je ne prétendrais pas exceller dans le print mais c'est moins catastrophique que dans le numérique!!!

lundi 18 mai 2015

(We did it!) BONUS




Il manquait deux ou trois étapes pour représenter l’expérience typographique et surtout le produit de nos récréations imprimantes. Alors voilà les illustrations en complément…
 

 
Dans le désordre, les opérations manquantes; d'abord l’encrage – on a utilisé un mélange de fonds de pots d’encre offset, violet et orange pour produire une teinte assez profonde, presque un noir. On montrait dans l’article précédent le nettoyage de la forme…
 
 
 

 
Il en aura fallu des épreuves pour trouver le juste rapport entre l’encrage, la pression, la mise par-dessus pour compenser à tel endroit avant de trouver le geste juste. Et la fois suivante le résultat est encore différent… L’offset c’est plus stable ! Sans parler du papier. Un premier papier à fort grammage s’est avéré moins convaincant sur la petite presse Freinet que du bête 80g type machine !!!


La forme dûment encrée et après avoir travaillé l’encre sur un marbre (bon, là c’est un bout de carrelage), elle est déposée sur la table de la presse. Comme je le disais dans le post précédent, et en attendant de futurs équipements plus adéquats, on a roulé sur une presse taille douce en rehaussant le rouleau de pression mais toujours dans un relatif inconfort. Outre la hauteur assez peu adaptée du rouleau, c’est le plateau mobile (entrainé) et l’incapacité à serrer la forme sur la table qui empêche le plus.

Tant et si bien que les plus jolies épreuves à suivre ne sortent pas de la susdite machine mais d’une petite presse Freinet, bien mieux adaptée à nos travaux – et qui plus est à imprimer à l’école !!!
 
 



On s’est aperçu à l’impression que les casses étaient sans doute mal marquées ; on a une nette variation de graisses. Cette compo a été montée en piochant dans deux casses qui étaient toutes deux étiquetées Univers Gras mais dans l’une on trouvait des crans carrés, dans l’autre des crans ronds. Proviennent-elles de différents fondeurs ? Toujours est-il que la nuance est remarquable au tirage ; il faudra être vigilant pour redistribuer les matériels dans leur tiroir…

Demeurent encore quelques coquilles ici ou là, mais on est tellement content de ces premières sorties, comme je le suis des textes des étudiants qui ont écrit avec pas mal d’esprit ces vraies-fausses improvisations avec le vocabulaire de la typo.


 
La boulette… Une belle ligne à l’envers. Celle-ci correctement justifiée, il n’y a qu’à la retourner avant serrer le châssis.

 

Enfin, et pour qu’ils ne se trouvent pas en reste, une petite trace de la première impression au caractère bois par les étudiants de deuxième année sur le premier plat de leur livre de gravure.
 
 

Voilà. C’est un coup d’essai qui appelle de sympathiques poursuites, le temps de construire un plus ambitieux projet intégré, et pour moi de poursuivre mes apprentissages dans mon garage-laboratoire ; dont je vous offrirai quelques indiscrétions sous peu…

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