Pas d’eau, pas d’eau, pas d’eau…

Un ersatz d'Helvetica mouillé; du plomb monotype de la CEL, corps 12. Les initiés l'avaient repéré...

… me rappelait justement mon ami Claude Lecossois, retraité de l’Imprimerie Nationale, convoquant le passage scandé de l’hymne des imprimeurs et typos. Il me passait un petit coup de fil pour s’enquérir de mon triste sort de Mammèsien, habitant au confluent de la Seine et du Loing.

Alors voilà, ça baigne !

Voici l’imprimerie DANS le Loing. S’il s’est retiré depuis, quelque flotte demeure dans les cassetins les plus hermétiques. Bon, le plomb ça coule.

 

 

Les pieds de la Nationale, eux, s’en fichent un peu. Ils snobent les eaux de toute leur fonte et c’est pas leurs semelles de fortune, écrasée sous leur poids respectable qui la ramèneront.

L’eau a monté, donc, juste au moment ou mon collègue Thierry m’envoyait depuis le lycée les premières images des pièces qu’il tourne pour redonner à la minerve de beaux rouleaux (ci-dessous). On voit ici un martyr en alu du galet des mandrins des toucheurs – je vous montrerai ça cet été, j’espère ! Les pièces, originellement fondues, seront d’acier. Je me suis quand même fait un peu engueulé pour mes dessins techniques pas très conventionnels. Les cotes, elles, sont toutes bonnes, relevées sur la petite sœur de ma Nationale modèle B qui se repose à Malesherbes, chez M. Maury, en attendant la gloire de l’exposition l’année prochaine.

 

Aller, c’est rien, un peu de papier perdu – on a sauvé le plus gros. Ça ne fait que renforcer mon projet, son urgence aussi. Pas encore tout à fait au sec mais toujours aussi motivé !