C’est en ces mots que la revue étapes : 167 louait,
à juste titre, la livraison d’une nouvelle identité visuelle pour la ville de
Bourgoin-Jallieu au printemps 2009. Aujourd’hui, ce chef-lieu de cantons isérois – du moins certains de ses décideurs dument élus
– revêt des atours autrement réacs...
L'identité de Bourgoin-Jaillieu remise en cause par le nouveau maire qui appelle à la création d'un nouveau logo... Au delà même du manque manifeste de clairvoyance, c'est la représentation du métier de graphiste qui est en jeu dans l'appel de l'élu à ses concitoyens.
À lire sur >>> blog du studio Graphéine.
Ce sont des amis berjalliens qui m’ont alerté sur les
dernières sorties de leur administrateur en chef à propos de ce qu’on célébrait
– nous autres – comme une communication réjouissante, un design non seulement
séduisant mais aussi franchement engagé dans ses dimensions participatives et
sa grande contemporanéité.
Ce qui me touche doublement, c’est que je m’en inspirais à
la même époque pour dessiner le logo du lycée à partir de signes qui étaient
déjà les miens ; des formes géométriques élémentaires à déchiffrer en
jouant comme « tout alphabet nécessite
un apprentissage », disait Pascal
Le Coq à propos de sa création en 2009. Le fait est que quelques années plus
tard (et sans nette évolution depuis le lancement de l’image) une minorité
silencieuse, si ce n’est une majorité moyenne, conchie petitement les jolies
formes que je n’avais pas eu tant de mal à imposer tant l’indifférence régnait
alors dans la communauté eu égard aux enjeux de l’identité visuelle. Et combien
parmi eux adhéreraient à l’appel de Vincent Chriqui, maire de Bourgoin ?
Aussi, j’invite en relais des citoyens berjalliens les plus
éclairés et investis – et nul doute qu’ils sont nombreux – comme de tous les
amateurs cultivés de design à rejoindre la résistance au médiocre en suivant
cet appel du blog du studio Graphéine (lien) et de surenchérir en créant des
contre-propositions via l’appli suivante : http://geoffreydorne.com/mairie/
Pour le design, camarades !
*
Pour mémoire – et pour tous ceux qui continue de me dire que
le papier-peint du blog est à l’image du lycée ; c’est pourtant l’inverse
en termes d’antériorité – le logo du lycée André-Malraux et son système de
signes (plutôt qu’un alphabet) et qui procède de la même intrigue avec le
lecteur, invité à jouer. Ici, les formes sont tout autant redevables au Dylan de Milton Glaser qu'à d’autres formes alors au catalogue Letraset…
J’avais fait acheter Museo
(+ sans et slab) d'Exljbris comme caractère de texte pour la communication de l’établissement.
À
l’époque déjà investie par le Ministère de la Culture pour le Patrimoine – et peut-être
déjà le conseil général du Loiret (?) – Museo
a gagné depuis de nombreux secteurs et apparait partout comme un véritable
best-seller.
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