Avertissement.

Chers lecteurs, parfois les textes se jouent des ordres que je voudrais pourtant leur donner et s'affichent dans des tailles variables, à leur gré. Je ne prétendrais pas exceller dans le print mais c'est moins catastrophique que dans le numérique!!!

dimanche 27 septembre 2015

TIND!



 
Type Is Not Dead disent les éditeurs du jeune magazine éponyme. Et Erin Beckloff de leur donner raison en fondant un documentaire à venir sur la question suivante : pourquoi l’impression typo a survécu ? C’est une question rhétorique tant elle sait la réponse. Et moi aussi, j’imagine. C’est la beauté des formes et des machines. Cette Lady of Letterpress* évoque l’accessibilité, la créativité, l’autonomie. Mais c’est la passion par-dessus tout. Celle qui m’anime. La même...
 



Alors, elle s’est rapproché d’anciens, de maîtres détenteurs des savoirs et des techniques pour participer à leur préservation, faire partie de l’aventure. Elle n’est pas toute seule ; toute une jeunesse créative s’est emparée de ces modes outre atlantique. Aux États-Unis, les réseaux amateurs, relayés aussi par des pros ou retraités de la profession sont particulièrement actifs pour soutenir et équiper de jeunes graphistes et/ou illustrateurs désireux d’enchâsser du plomb ou du bois. Il y a une véritable communauté – trop peu visible chez nous ! Sans doute aussi la richesse des formes victoriennes participe d’une culture commune autrement affirmée.

Aussi, Erin Beckloff, elle-même praticienne et qui manifestement commençait à réunir suffisamment de témoignages et d’échanges s’est senti prête à tourner un film dédié au genre – pas si mort que ça – du letterpress. Comme cette démarche s’inscrit dans son temps, le projet a été financé sur Kickstarter et les fonds réunis en mai dernier. Le tournage est en cours, à la production, Bayonet, une société d’Indianapolis. On peut suivre l’aventure sur le site de financement participatif mentionné au dessus, elle conduisait l’équipe de tournage dans le Wisconsin à la fin de l’été pour visiter la firme Hamilton et son célèbre catalogue de caractères en bois ; un musée y existe, semble-t-il…

En attendant sa sortie – peut-être en ligne – ce trailer qui déjà attise le fan que je représente. On a hâte !!! 
 

 
 
 
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* Pour finir de se convaincre – ce qui est moins évident dans nos contrées – de la vitalité d’une scène créative tournée vers ces modes d’expression, ce livre magnifique sur le genre. On y rencontre près de 90 ateliers – et pas que des filles ! –, visites ponctuées d’interviews et systématiquement accompagnées de posters détachables, mais moi, je garderai tout dans ma brochure !!!
 









 

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